vendredi 3 février 2012

Le Voyageur au-dessus de la mer de nuages - par Caspar David Friedrich


C'est peut être celui qui regarde au dessus de la brume que forme le monde, et le monde lui apparait brumeux à lui seul. A l'intérieur de la brume il n'arrive pas à avancer parce qu'il ne voit rien, tout est flou et sombre. En prenant de la hauteur, en s'élevant, il peut y voir clair. Il sait désormais vers où aller.

 Le fait est que le monde n'est pas forcément mauvais. L'aspect brumeux du monde pourrait être ressenti que par lui. Il se pourrait qu'il n'ait pas sa place au sein de la brume, lui seul, alors que tout les autres s'en accommode bien.


Le problème pourrai venir de lui, qu'il ne peut se résoudre à vivre dans cette brume. Qu'il s'entête a vouloir croire qu'il y a autre chose au loin, après la brume.

 Il se pourrait qu'il espère en vain, qu'il y ai à perte de vue que de la brume, et seulement de la brume.

 C'est alors qu'il comprend que peut être qu'il se trouve au seul endroit que la brume n'atteint pas. Et qu'il ne peut aller nul part ailleurs, ni vivre parmi les autres au sein de la brume.

 Il y a d'autre endroit surélevé mais, il s'y trouverai autant seul. Son voyage prendrai donc fin ici, au dessus de la brume, mais seul.

 Mais non. Il regarde fixement l'horizon. Il ne discerne rien d'autre que de la brume. Mais quelque chose l'appel. Quelque chose lui dit de venir voir par lui même. Un sentiment d'intime conviction qui le pousserai à continuer malgré tout son voyage, vers cette direction, là ou tout n'est qu'inconnu. Il pourrait marcher vainement durant des jours, des mois, des années. Il le sait. Mais il sais aussi que c'est la seul chose qui le pousse à continuer d'avancer : cette confiance aveugle.

 Il s’apprête à reprendre sa route. Il ira jusqu'au bout. Rien ne l’arrêtera. Là bas, il y a quelque chose d'autre, c'est certain.

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